Mes expériences artistiques m’ont conduite de la sculpture céramique au textile, des installations de Land Art aux performances in situ.
Dans mes créations, je joue avec l’enveloppe -tout à la fois peau et écorce-, la mue, la chrysalide, l’empreinte, les « cicatrices » comme des traces laissées par les failles et les « accidents ». Je travaille sur les fissures, les craquelures, les fêlures et parle de la vie intérieure « vibrante, désirante »
Il est question de métamorphose et de transformation, de ce qui se cache et de ce qui se donne à voir, d’intériorité et d’extériorité, du dialogue entre le visible et l’invisible. Rencontre de l’organique, du végétal et du minéral. Contraste des matières et des surfaces.
Mon rapport à la matière est instinctuel. Provoquer la rencontre de l’intentionnel et de l’accidentel. Il s’agit d’une quête de l’imprévu et de l’impermanence, de la vérité profonde au-delà de la conscience de soi, dans cette idée exprimée par Soulages que « c’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. »
« Il est des revirements soudains, des bourrasques imprévues qui entrouvrent le ciel. Et tout le paysage s’en trouve bouleversé. Avec peut-être au cœur ce battement de peur ailée qui soutient tout pas que l’on fait vers soi-même » Brigitte Marionneau, sculptrice-céramiste
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